Les travailleurs salariés paient leurs impôts dans le pays où ils travaillent.

S’ils télé-travaillent, les travailleurs frontaliers continuent donc généralement à payer leurs impôts dans le pays où ils travaillent, sauf s’ils télé-travaillent au-delà d’un seuil fixé par les conventions internationales préventives de double imposition.

Les conventions internationales préventives de double imposition fiscale pour les travailleurs frontaliers sont claires.

L’ONSS applique donc la tolérance habituelle de 25 % maximum du temps de travail durant lequel le frontalier peut télé-travailler sans perdre le bénéfice du régime d’imposition spécifique aux frontaliers.

C’est la raison pour laquelle certains employeurs autorisent jusqu’à un jour par semaine de travail à domicile.

La fiscalité sera différente selon le pays et la proportion de télétravail. Par exemple, avec le Grand-Duché du Luxembourg il existe un traité qui autorise 34 jours annuels de télétravail.
Pour de plus amples informations, contactez votre expert-comptable fiscaliste agréé ITAA, Guillaume Cristallo, situé à Havré près de Mons, qui vous renseignera.